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VINCENT DULAU - QUELQUES CHOSES

VINCENT DULAU - QUELQUES CHOSES
du Vendredi 14 Mars au Samedi 03 Mai 2025

La galerie Art’Gentiers est heureuse de présenter la première exposition personnelle de l’artiste Vincent Dulau.

L’artiste présente un corpus d’une trentaine d'œuvres produites sur plus de 30 ans de carrière qui oscillent entre de multiples références à l’histoire de l’art. 

 

Egon Schiele, De Stahel, du Freud parfois, Duchamp souvent, l’artiste saupoudre son œuvre d’une drôlerie sincère, redoublée d’une maîtrise parfaite de la peinture à l’huile. Les supports sont butinés, récupérés puis magnifiés en des fenêtres ouvertes sur la vie et sur le monde, sans artifices. 

 

Entre abstraction et figuration Vincent Dulau nous livre ici une œuvre jamais exposée auparavant brillamment construite.

« Avec une tendance à la liberté nue, c’est à dire dans son plus simple appareil, mon travail se concentre à être où l’on n’est pas, au moment où l’on est pas censés être là et à regarder ce que l’on ne regarde pas, d’y reconnaître la beauté et tenter de la cueillir sans trop la flétrir.

 

Les peintures sont une simple expression de mon respect des supports glanés, délaissés et jetés. 

Les vies y sont gravées et si l’on y prête attention ne demandent qu’à renaître et être révélées. 

 

Les sculptures de leur côté, sont des rencontres entre des objets usés, notamment par des vies révolues et finalement délaissés au point de partir avec la poussière, à chaque printemps. 

 

Dans mon atelier, les objets sont recueillis. Ils se rencontrent toute l’année au fil du temps et se marient de temps en temps. 

Ils retrouvent ainsi et enfin un sens (souvent nouveau) à leur existence.

 

Désencombrant les rues de leurs encombrants, je donne des couleurs et des formes à des rencontres toutes impromptues mais jamais anodines.

Le temps fait bien les choses. »

 

 

L'ARTISTE 

Je suis né à Tassin-la-demi-lune en septembre 1967. Fils d’un vaillant béarnais et d’une grande bordelaise, j’ai poussé entre la terre de Béarn et les sables des Landes. 

 

Transplanté dans la Capitale, je débute ma vie de jeune homme, et fort de mes 20 ans et de mon aspiration à la chose créative, j’intègre l’académie Jullian, Ateliers Met-de-Penninghen,  autrement citée sous l’acronyme ESAG (Ecole supérieure d’Arts graphique) à Paris. 

J’ai comme maître Roman Cieslewicz, je reçois les points de vue de Peter Knap et conforte mon sentiment d’un espoir pour les idées pointues avec Yan Pennor's.

 

Armé de mon diplôme, je me suis ouvert à toutes les opportunités de création durant plus de 30 ans. 

 

D’abord photographe, puis directeur artistique avec un faible pour la presse, ensuite directeur de création, et enfin free-lance, le tout toujours saupoudré de moments dédiés à la création pure et libre. 

La vie suivant son court m’a déposé aujourd’hui sur la Seine dans mon atelier bateau.