Exposition

BAD + ART FAIR

Du jeudi 4 mai au dimanche 7 mai 2023

Le nouveau rendez-vous annuel du marché de l’art.

La galerie Art’Gentiers est heureuse d’annoncer sa deuxième participation à BAD + ART FAIR qui se déroulera du 04 au 07 mai 2023 au Hangar 14 à Bordeaux (Stand RDC 31).

Pour cette nouvelle édition, la galerie Art’Gentiers célèbre la création contemporaine sous toutes ses formes en présentant une sélection d’artistes déjà défendus par la galerie associée à des talents montants de la scène contemporaine française encore jamais exposés à Bordeaux !

Peinture, sculpture, design, performance, photographie…. ne manquez pas cet événement incontournable.

La galerie est mise à l’honneur sur cette édition avec une installation de l’artiste Esteban Richard présentée sur le Parvis du Hangar 14. Une œuvre engagée et collaborative, résultat de collecte de plastique effectué sur le littoral breton… Quand le réemploi fait oeuvre !

Artistes exposés sur le stand : Barbara Asei Dantoni, Johé Bruneau, Rémi Grenouillet, Marie Guerrier, Rodolphe Martinez, Chris Pillot.

RENDEZ-VOUS le Jeudi 04 Mai prochain à partir de 18h30!

Pour l’inauguration Art’Gentiers accueillera une performance de l’artiste culinaire Enora Lalet. Déjà montrée à Francfort ou encore Stockholm, cette proposition déambulatoire met en scène un personnage hybride situé à mi-chemin entre l’imaginaire et le monde matériel ! Mini banquet itinérant sous la forme d’une créature étrange, cette chimère est à la lisière entre le monde invisible, intérieur et celui visible, d’une mythologie bien palpable.

Nous vous attendons nombreuses et nombreux afin d’apporter votre soutien aux artistes qui seront mis à l’honneur durant ce salon !

En savoir plus sur nos artistes :

Barbara Asei Dantoni, PAPO, 2022, ©Art’Gentier

Barbara Asei Dantoni

Barbara Asei Dantoni, est une artiste et designer franco-italo-camerounaise travaillant entre la France et le Cameroun.

Son oeuvre a été récemment exposée à AKAA Art Fair en 2022, puis largement remarquée au Salon D Dessin à Paris en 2023.

Elle développe un langage introspectif pour interroger ses racines et parler de ses ancêtres ainsi que de sa féminité sous la forme d’un ensemble d’études archéologiques et généalogiques. Ses œuvres, ou “Identités Imaginaires” comme elle les titre, en relief aux allures de masques africains, sont le fruit de sa quête d’identité et nous invite à nous interroger sur les notions de rencontres, de métissage, d’entremêlement. En associant dessins, découpes de papiers, collages et textiles, son travail s’ancre dans un contexte d’art immersif et total qui interroge sur nos humanités et qui tend toujours à élargir les horizons.

Johé Bruneau

Johé Bruneau (né en 1990) vit et travail entre Lyon et Paris. La matière est fondamentale dans son travail, qui s’inscrit entre l’artiste, le designer et l’artisan. Il est référent en France du collectif hollandais Precious Plastic qui a fondé un projet de recyclage des matières plastiques à l’échelle artisanale grâce à des machines low tech.

Ses créations célèbrent le parcours et les stigmates de la matière comme avec la sculpture Énergie Fossile (2019), un coquillage en plastique recyclé : le plastique est issu du pétrole, une ressource dérivée de matériaux organiques fossilisés. Johé Bruneau joue des temporalités entre la lente dégradation des matières qui serviront à la pétrochimie et la durée de vie éclair d’un emballage plastique. Pour lui, derrière le choix de ces médiums, se cache la question de la gestion de nos ressources, problématique majeure des enjeux de notre société.

Il vient de clôturer une exposition avec la galerie BS durant laquelle il a présenté sa nouvelle série ECHOTOPIE, cet artiste a notamment signé une collaboration avec Ruinart.

Johé Bruneau, Énergie Fossile, 2019, ©Art’Gentiers

Rémi Grenouillet, Ekrixi (Explosion), 2021, ©Art’Gentiers

Rémi Grenouillet

Rémi Grenouillet (né en 1990) est un artisan, artiste et sculpteur qualifié par les “artisans d’excellence”. Il vit et travaille près de Bordeaux.

Son oeuvre se situe à la frontière entre diverses disciplines : sculpture, design, art contemporain… Grâce au processus d’oxydation qui est devenu une signature, cet artiste/artisan sublime les surfaces apparemment brutes qui, entre ses mains, s’imprègnent d’une grande sophistication. Son but, sublimer par la beauté et de ce fait, il s’intéresse à l’esthétique de la matière. Dans ses œuvres, il manie avec élégance le cuivre et le métal qu’il associe avec ce fameux processus d’oxydation. Le béton, que l’on retrouve dans certaines de ses œuvres permet de mettre en valeur une autre matière pour lui donner une plus-value esthétique grâce à la collaboration des éléments.

Le processus de création étant constamment actif chez Rémi Grenouillet, ses « œuvres-matières », dialoguent avec la lumière, faisant d’elles des compositions d’une infinie richesse.                                                                                                                                             

Marie Guerrier

Marie Guerrier (née en 1992) a grandi dans une famille d’artistes. Diplômée des Métiers d’Art à l’ENSAAMA, Paris, en 2013, elle amorce son travail du métal dans le domaine de la sculpture, de l’orfèvrerie, de la bijouterie-joaillerie et du design.

Exposée récemment à la galerie Bouchindhomme à Montpellier, Marie Guerrier est une artiste qui n’hésite pas à utiliser divers matériaux et techniques. Sa pratique mêle ainsi le métal, le béton, le cuivre, les monotypes… Ses créations en volume mêlent abstraction géométrique, valorisation des matières et souci du détail.

Tantôt miniatures, tantôt monumentales, tantôt instruments et outils, ses sculptures semblent toutes en mouvement.

La sculpture Concrete Omega est le fruit d’un exercice d’équilibre aussi bien visuel que physique. En se déplaçant autour de la sculpture, notre perception des disques varient. Cette alternance entre l’apparition et la disparition accentue l’effet intriguant du maintien à l’équilibre de l’ensemble de la sculpture.

Marie Guerrier, Concrete Oméga, 2019, ©Art’Gentiers
Rodolphe Martinez, Mare d’Oro, 2019, ©Art’Gentiers

Rodolphe Martinez

Rodolphe Martinez (né en 1969) est un artiste plasticien qui vit et travaille à Bordeaux.

Son travail multiforme oscille entre la photographie, la peinture, la vidéo et le design. Il développe une production hybride où se croisent techniques numériques et traditionnelles (peinture, dessin, sculpture, gravure et collages). Il explore l’ambiguïté du regard et interroge la relation équivoque entre la peinture et la photographie. Artiste émergent et confirmé, son travail a pu être présenté dans l’espace public et lors de nombreuses collaborations notamment avec la Maison Petrusse. Il qualifie une partie de son oeuvre par le terme “E-Impressionnisme.

Son travail est déjà présent dans de nombreuses collections prestigieuses en France et à l’International.

Les œuvres présentées de Rodolphe dans notre stand sont en résonnance avec l’exposition « Or » qui se déroulera à la galerie du 21 avril au 25 juin 2023.

Chris Pillot

Née en 1966 en Île-de-France, Chris Pillot est une citoyenne du monde. Elle se dédie à la peinture depuis 35 ans. Elle a fait ses études aux Beaux-Arts de Toulouse et à l’université d’Arts Plastiques Bordeaux-Montaigne.

La collaboration avec Chris Pillot a été initiée dès 2022. Peintre coloriste confirmée, l’improvisation est au cœur des œuvres de l’artiste, elle se laisse totalement guidée par son corps et ne découvre qu’à la fin de son acte, le motif créé par son instinct. Elle peint comme on tisse : dans une accumulation successive de lignes qui se drapent, ondulent sur la toile. 

Dans la série Indigo, Chris Pillot écrit le temps vécu en créant des tableaux qui chantent les vibrations de l’instant présent. Sa démarche explique la part de hasard dissimulé derrière chacune de nos actions. Ainsi seul compte l’évidence de l’instant, le faire prime sur la raison. Ses œuvres nous obligent donc à nous repositionner dans notre rapport au monde et notre rapport à l’autre.

Récemment exposée à la Maison Eiffage à Dakar (Décembre 2022), Chris Pillot prépare également une résidence pour l’Afrique du Sud pour fin 2023.

Chris Pillot, Série II, Indigo 02, 2022, ©Art’Gentiers

Esteban Richard

Originaire de Belle-Île-en-Mer, Esteban Richard (né en 1990) est animé par la préservation du littoral qu’il côtoie depuis l’enfance. Profondément marqué par la pollution plastique, il collabore avec la Surfrider Foundation qui collecte des plastiques sur les plages.
Il transforme cette ressource en Totems (2016) reprenant l’esthétique du corps-mort.

Ces étendards de sensibilisation à la pollution se fondent ainsi aux paysages côtiers et sensibilisent le baladeur. Il aborde également une autre découverte scientifique dans ses Plastiglomerats (2021) qui illustrent les traces de plastiques retrouvées dans les différentes strates géologiques.

C’est au cours de ses études en art et en design, qu’il poursuit en parallèle de sa pratique artistique, un parcours professionnel dans les milieux océanographiques. Ainsi, il rejoint rapidement en tant qu’artiste, des laboratoires de recherche en écologie marine, travaille avec des ONG, associations de protection de la mer et porte même des projets artistiques au sein d’institutions de culture scientifique.

Enora Lalet, En-Corps © HLC, 2023

Enora Lalet

Ayant fait de la nourriture son matériau de prédilection, Enora Lalet (née en 1986) décline sa série de Portraits cuisinés depuis 14 ans avec un modus operandi méticuleux.

Montrée à Francfort, Stockholm, Bordeaux… Cette proposition déambulatoire met en scène un personnage hybride situé à mi-chemin entre l’imaginaire et le monde matériel. Mini banquet itinérant sous la forme d’une créature étrange, cette chimère est à la lisière entre le monde invisible, intérieur et celui visible, d’une mythologie bien palpable. Elle nous met face à nos contradictions profondes, nos peurs, nos valeurs et nos vices. Sorte de nature morte triviale incarnée en ce monde et qui fait don de sa chair dans une volonté de dépouillement.

Les offrandes distribuées aux passants incarnent la relation à l’autre et au don de soi. En donnant les sucreries, situées autour de son visage, siège de la pensée en occident, elle confie aussi une part du masque construit par le conditionnement culturel et mental. Cette proposition aborde la question de la consommation démesurée, et de l’engrenage dans lequel nous fabriquons tous un personnage mental face à l’autre, comme un automatisme.

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